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Laboratoire REER

Radiation Effects & Electrical Reliability – Effet des radiations & Fiabilité électrique
Coordinatrice / Coordinateur du projet :
laboratoire REER
Résumé :

Le laboratoire REER a été créé le 1er Janvier 2014

entre l'IM2NP et STMicroelectronics (Crolles)

 

                                                                                                                                      logo REER

 

Ses thématiques principales concernent la très haute fiabilité et l'électronique pour les applications critiques.                                  

Personnel: 17 personnes entre les sites de l'IM2NP et de Crolles (dont 5 doctorants) 

 

 

                              création REER (presse)                                                     spatial REER                   

 

                                                                                                

     La société STMicroelectronics et l’Institut Matériaux Microélectronique et Nanosciences de Provence - IM2NP (CNRS/Aix-Marseille Université/Université de Toulon/ISEN) ont créé un laboratoire de recherche commun pour développer de nouvelles générations de composants électroniques ultra-miniaturisés à très haut niveau de fiabilité.

     Baptisé « Laboratoire Commun REER » pour « Effets des Radiations et Fiabilité Electrique » (Radiations Effects and Electrical Reliability), cette structure de recherche hors murs rassemble des équipes de l’IM2NP implantées sur Marseille et Toulon avec les ingénieurs spécialistes de STMicroelectronics du site de Crolles.

     Le programme scientifique du laboratoire commun REER est défini autour de deux axes de recherche principaux : l’effet des radiations sur les circuits digitaux nanométriques et la fiabilité électrique des technologies CMOS nanométriques.
Ces axes de recherche sont au cœur des préoccupations de STMicroelectronics pour produire des circuits intégrés à très haut niveau de fiabilité dans de nombreux secteurs-clés, tels que l’automobile, les réseaux de haute fiabilité, le médical ou encore le spatial et la sécurité.

     Pour de telles applications, les contraintes internes aux composants électroniques (champs électriques, contraintes mécaniques, température) ou certaines contraintes externes (notamment le rayonnement de particules qu’il soit d’origine naturelle ou artificielle) sont d’une sévérité accrue pour les générations actuelles ou futures de circuits intégrés.
Il faut donc pouvoir les caractériser, les modéliser et les simuler correctement pour pouvoir prédire et limiter leurs effets, ce qui est précisément l’un des objectifs clés des travaux du laboratoire commun.

     Par ailleurs, de nombreux défis et verrous technologiques apparaissent pour les futures technologies nanoélectroniques et il est important de les appréhender d’un bout à l’autre de la chaîne d’intégration. Par construction et par choix, les thématiques de recherche du laboratoire commun s’étendent des aspects les plus fondamentaux à l’échelle atomique jusqu'aux systèmes en passant par les problématiques matériaux, la physique des dispositifs et la conception de circuits robustes.

 

                                                                                                      

                                        Armée de l'air REER

 

     Enfin, ces travaux s’inscrivent dans une compétition de niveau mondial et concernent les technologies microélectroniques les plus avancées (nœuds technologiques 28 nanomètres et au-delà), notamment la filière industrielle FD-SOI (Fully-Depleted Silicon-on-Insulator) développée par STMicroelectronics sur son site de Crolles. Cette technologie clé générique révolutionnaire constitue le fer de lance de STMicroelectronics pour le développement des circuits nanoélectroniques les plus innovants à l’échelle internationale.

     Ce laboratoire commun est impliqué dans de nombreux programmes collaboratifs et projets au niveau national, européen et international, relevant notamment du cluster européen Catrene, de l’initiative ENIAC et des programmes-support de la DGE (Direction Générale des Entreprises) et de la DGA (Direction Générale de l’Armement). Il permet à de nombreux étudiants de haut niveau d’effectuer une thèse de doctorat, majoritairement dans un contexte de recherche partenariale publique-privée supporté par le dispositif CIFRE (Convention Industrie Formation Recherche).

 

                                                                                                                                                                   

 

 

 
 
Equipes et entreprises impliquées :
DGA Direction Générale des Armées